mercredi 28 septembre 2011

"Checke mes bochloques"-fin

Personne ne parle jamais de la Hongrie à propos du skate, c'est donc une première, un scoop de plus pour notre équipe de dénicheur de destination en vogue! Alors filez là bas et un petit conseil, si vous voulez skater huit heures par jour en buvant de la bière et en faisant la teuf le soir, faites vous héberger par un "végétarien". Soja pasta, mec!
Sinon ce titre barbare ( checke mes bochloques ) signifie plus ou moins "je t'encule" désolé mais c'est une des rares expressions que j'ai retenu et je sais que ça vous plait quand c'est vulgaire!
A bientot pour de nouvelles aventures, je vous laisse avec un "petit" downhill, c'est joli, ça va vite, ça mange pas de pain.
Funnyment, Luc

"Checke mes bochloques"-suite


Toujours à Pecs, on a rencontré Tomas dans la rue, il était avec son skate, on lui a demandé où était le park, ça tombait bien il y allait. Mais bon les parks ça va bien cinq minutes et comme Tomas (ça se prononce Tomach) nous avait parlé d'une jersey barrier, on a décidé d'y aller!
Il se trouve que lui et ses potes ont fondé le crew Baku Hongrie, au début on trouvait ça un peu débile, par contre quand a il a commencé à s'echauffer sur le petite transition en béton on a de suite moins rigolé!
Bref, Tomas est capable de tout sur une jersey, regardez les vidéos Baku c'est pareil, accessoirement il a été figurant dans le film "Matcho Tail Drop", a skaté avec Mc Cranck, doit devenir ingénieur, écoute du black métal et non du death ça pourrait l'énerver et est super cool!
Merci Tomas!

"Checke mes bochloques"-suite

Ma gueule en dirty feeble fakie.
Alors là c'est à Pecs que ça se passe au Sud du pays, récemment classé au patrimoine mondial de l'unesco, la ville regorge de spots en tout genre mais on a quand même trouvé le moyen de se perdre au skatepark. On faisait de la mini et une connasse en roller a pourri le coping de wax, alors on s'est rabattu sur le bac à mousse des bmx, puis on en a eu marre de faire des mac twist alors pourquoi pas un peu de dirt! Achetez des roues en 60mm, c'est toujours utile!

"Checke mes bochloques"-suite

Assieds toi, fermes là et écoute.
Nous étions accueillis en Hongrie afin d'inaugurer une mini rampe, construite par Max et les gamins du village où il bossait en tant qu'animateur!
L'inauguration avait lieu dans une école, lors d'une kermesse et bizarrement, l'évènement a réuni une grosse partie de le scène hongroise.
Parmi le bon nombre de super michels sponsos par des firmes d'energy drink, Yann et sa bande étaient là, mi-punk mi-skinheads, gentils, curieux, et plutôt pas mauvais en skate. Après la session et une petite discussion à propos des Bérurier noir, nous voilà invité à Budapest un numéro de téléphone en poche!
Quelques jours plus tard à Budapest, Yann nous rejoint à la sortie du métro, nous embarque dans "sa" bagnole et nous amène à ce bowl. Puis il repart. Yann s'était fait prêter la voiture pour nous éviter de marcher, il revient en vélo. On discute un peu et on apprend que lui et sa bande (Kibaszott Kàoszt, c'est leur nom, ça veut dire "putain de chaos") pressent eux même leurs boards, qu'ils construisent des spots bref qu'ils sont pas sur terre pour faire des out et qu'il y a encore du boulot pour le skateboard!
Cette mentalité se voyait bien dans la façon de skater de Yann, à fond, à fond, à fond, parfois sketchy, mais toujours à fond! J'ai rarement vu un style aussi agressif!
La suite s'est déroulée dans leur atelier, squat, mjc clandestine au sous-sol d'une entreprise de cosmétiques où nous fument accueilli comme des rois, malgré une petite inondation de la cave à cause d'un orage apocalyptique nous passeront une bonne nuit!
Ces gars là représentent bien ce qu'est un local, quelqu'un qui se bouge, qui bâtit une scène solide et la partage avec les gens du quartier ou d'ailleurs, avec ou sans skate!
Merci à eux. Les autres au fond de la classe, vous pouvez rallumer votre I-pod et retourner faire des out, le skate n'a pas besoin de vous.

"Checke mes bochloques"-suite

La leçon de tirette par David, faites deux heures de tourisme sur les hauteur de Budapest, descendez la colline à fond au milieu d'un convoi ministériel (véridique), la police vous escorte, vous vous sentez en sécurité, aucun problème avec la voie rapide qui passe sur le pont? Non? Ok, un petit ollie et bim, tirette! Dans ta gueule!
Pour les amateurs de photos, je vends ce tirage 500 euros seulement, foncez, vous faites une affaire!

"Checke mes bochloques"-suite

Max en slappy backside five-o à Budapest.
On a passé quelques jours à Budapest, je me souviens de presque tout mais plus de l'ordre et je ne parlerai que de skateboard. Non n'insistez pas! Je ne parlerai pas du reste sans la présence de mon avocat!
Bref, on était chaud, surtout Max qui a profité de ce spot à slappy pour apprendre un nouveau trick malgré une replaque un peu cagneuse!

"Checke mes bochloques"-suite

Notre clique de white niggaz franco-hongrois, vous noterez le pansement encore propre de Max!

"Checke mes bochloques"-suite

Ma men, D-Les en switch frontside noseslide à scekesfehervar, nom barbare me dirait vous, néanmoins on s'est bien amusé dans cette ville. Max avait eut la brillante idée de s'arracher l'ongle en déplaçant une partie de la mini qu'il a construite pour les kids du village, on l'a donc amené à l'hôpital et pendant ce temps, en attendant notre rendez vous avec les locaux, on est allé au bar. Puis Max nous a rejoins avec les locaux qui nous ont mis la branlée du siècle lors d'une rencontre amicale mais féroce de out session.
Ils peuvent en faire des pressure flip les hongrois, l'élégance en switchstance sur barre de fer c'est français et ça le restera!